top of page
  • Instagram
Rechercher
  • Cléo

Colin-Maillard : Partie IV

Dernière mise à jour : 22 nov. 2023


- Attention, le texte que vous vous apprêtez à lire est une fiction à caractère érotique et pornographique. Ce récit peut heurter le jeune public ou les personnes sensibles. Cependant, cette scène ne contient pas d'acte sexuel. -










Nous sommes à nouveau seul·es. Je suis toujours appuyée sur le bar, tentant de reprendre mes esprits. Je suis excitée mais haletante, j’ai besoin d’une petite pause. Ta main rencontre mon bras et remonte le long de mon épaule, mon cou, ma mâchoire que tu attrapes pour me guider jusqu’à ta bouche. Tu m’embrasses passionnément et, d’un geste expert, délie mon bandeau. Je cligne des yeux, mets un peu de temps pour me réhabituer à la lumière. Tu me serres contre toi puis me dépose délicatement sur un des hauts tabourets. Tu libères mes mains, masses mes poignets. Tu dégrafes mon corset, délivres mes seins que tu masses eux aussi et embrasses du bout des lèvres. Tu me débarrasses de mes bas et mes talons, dégageant mon corps de toutes ses entraves. Ta douceur ramène mon corps dans cette dimension. Je chéris ce moment de tendresse. Comme je quitte ma lingerie affriolante, je délaisse mon rôle et retrouve ma propre peau.

- Tu m’as impressionné, tu sais.

- J’ai adoré me glisser dans le personnage de la petite salope.

- Ça s’est vu. Est-ce seulement un personnage ou bien une partie de toi que tu commences seulement à découvrir ? Ou à accepter ?

Je hausse les épaules.

- En tout cas, je peux te dire que tu les as rendus fous.

- J’ai cru comprendre, certains me semblaient bien pressés.

- Ahaha, oui Manu n’en pouvait déjà plus après le premier participant. Ça va, tu ne t’es pas sentie oppressée ou quoi que ce soit de négatif ?

- Pas du tout, j’ai toute confiance quand tu es là.

- Très bien, tu connais la suite ?

- Oui, mais j’ai encore besoin de quelques instants pour reprendre des forces.

- Bien sûr. Installe-toi dans le canapé, je vais te préparer quelque chose qui va te faire du bien.

Tu te décolles de moi et t’éloignes. J’observe ton grand corps, tes fesses que j’adore malaxer, les muscles de tes jambes, les poils de ton torse, ta queue qui était encore si dure il y a quelques minutes et qui débande petit à petit. Tu disparais derrière le bar tandis que je choisis dans le canapé le plus moelleux pour m’y enfoncer. Tu me sers un grand verre d’eau que j’avale d’un trait, puis un cocktail à base de vodka. L’alcool vient chatouiller ma langue et je le sirote tandis que tu parcours ma peau de caresses, puis d’un essuie humide. Tu sais comme j’aime me sentir fraiche. Tu prends soin de moi, c’est ta manière de me féliciter. Nous sommes dans notre petite bulle d’intimité pour quelques minutes encore. Ces moments délicats de bienveillance après le sexe me semblent tellement importants, particulièrement lors de nos séances de sexe plus hard ou quand nous mêlons d’autres personnes à nos jeux. Ce sont des moments béats qui planent au-dessus du temps, pendant lesquels les hormones du plaisir infusent nos corps et nos corps impriment les sensations. Pour moi, ce sont aussi des moments de connexion profonde, presque spirituelle que je n’arrive à atteindre que dans cet état. Là je sais qu’il ne s’agit que d’une courte pause, nous aurons toute la nuit pour nous câliner. Je me rappelle que six hommes nous attendent, surement impatients, dans la pièce d’à côté. Rien qu’à cette idée, une nouvelle vague d’excitation réinvestit mon corps. Je passe aux toilettes et enlève délicatement le plug encore dans mon cul. Il a suffisamment servi pour ce soir. J’ai maintenant envie de quelque chose de plus imposant... Je vérifie mon maquillage dans le miroir. Je préfère toujours ne pas trop en porter pour ce genre d’occasion. L’eyeliner qui bave sur ma peau moite, le rouge à lèvre qui s’étale sous l’effet de baisers impérieux et de fellations passionnées, je ne trouve pas ça très glamour. C’est pourquoi j’avais simplement choisi, quelques heures plus tôt, de déposer un peu de poudre sur mes joues pour remonter mes pommettes, du mascara waterproof et un gloss discret. Ce dernier a disparu sans laisser de trace. Mes lèvres rouges et mes joues rosées traduisent mon trouble, tout comme l’afflux de sang dans l’ensemble des mes muqueuses. Mes yeux verts défient leur reflet. Je me trouve belle, le plaisir est le meilleur make-up finalement.

- Ça va ? Tu es prête ?

- Oui.

- Alors, allons rejoindre nos invités.

Tu prends ma main et nous passons la grande porte qui nous sépare de la pièce d’à côté. Un fond de musique douce et une lumière diffuse m’enlacent immédiatement. L’atmosphère est très classe. Le sol est couvert d’un parquet en bois massif. Sur la droite, de longs rideaux couleur granit cachent certainement cette scène aux yeux extérieurs. Sur la gauche, il y a comme une alcôve garnie de fauteuils, coussins et d’un tapis moelleux. Un lieu parfait pour des étreintes amoureuses. Le centre de la pièce est occupé par une imposante table rectangulaire. Un lieu parfait pour de sauvages étreintes. Toutes les matières semblent nobles - la soie des rideaux, le chêne du parquet, le marbre de la table - et me donnent envie de passer la pulpe de mes doigts sur chacune des surfaces. Même moi, en pénétrant ce salon, je me sens à ma place. Au lieu de m’intimider, la beauté de l’endroit me donne encore un peu plus de confiance. Je me sens attirante, magnétique même.

D’ailleurs, du fond de la pièce, les conversations se sont estompées et les regards de nos invités se sont tournés vers moi. Autour du bar (décidemment il y en a un dans chacune des pièces de cette maison), les six hommes, toujours nus, sirotent divers cocktails et en picorant dans des assiettes apéritives. D’ici, je peux enfin les observer à ma guise, associer à ce qu’il vient de se passer dans l’autre pièce à leur corps et leur visage. Le torse épais de Manu qui m’a surplombé, son visage rond et ses lèvres charnues. Noah qui me mitraille de son regard bleu surmonté de longs cils recourbés. Son gland circoncis et luisant. Les grandes mains de Lucas qu’il a posées sur mes fesses pour pousser ma chatte vers sa langue. Je n’avais pas réalisé mais il a de longs cheveux blonds ramenés en chignon sur le haut de son crâne. Ça lui donne un petit look surfeur avec sa mâchoire carrée. Le grand corps imberbe, fin et bronzé de Mathieu. Le goût de son sperme envahit à nouveau ma bouche et me fait saliver. Les fesses rebondies et les épaules larges d’Arthur. Lorsqu’il se retourne, il m’adresse un sourire charmeur et lève son verre dans ma direction, comme pour trinquer aux fessées qu’il vient de m’asséner. Yan accoudé au bar. Son corps replié me parait moins grand. Par contre, je peux apercevoir son sexe qui repose entre ses jambes écartées, sur le bois du tabouret. Même au repos, il est imposant. Je remonte vers son visage et croise son regard défiant, il sait exactement ce que je fixais. Leurs attitudes sont ouvertes, accueillantes, même joyeuses. Ils m’adressent un sourire, un clin d’œil, un hochement de tête encourageant, ou respectueux. La juxtaposition de leurs corps nus autour du bar crée une scène peu commune. La beauté de la pièce répond à la beauté des corps, la sublime, comme un diamant dans son écrin de soie. Ils ont des physiques très différents, pourtant, je trouve de l’attrait, de l’éclat dans chacun d’eux. Des yeux, une attitude, des mains, un bourrelet, un charisme, un grain de peau, un duvet de poils, un membre turgescent, une taille marquée, des lobes d’oreilles, une courbure avantageuse, des muscles apparents, des pommettes saillantes... Au creux de mon oreille, tu me chuchotes que tu as adoré me voir jouer avec chacun d’eux ce soir, que mon plaisir fait le tien. Tu m’encourages à profiter de ma récompense. Alors, je leur souris et les salue d’un ton doux et aguicheur :

- Re bonsoir Messieurs. J’espère que votre petit en-cas vous a ouvert l’appétit. Moi, en tout cas, j’ai encore faim.

À voix haute, tes yeux marrons plantés dans les miens, tu me confirmes :

- Nous sommes tout à toi.





106 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

ความคิดเห็น


bottom of page